CANICULE... Attention danger !

 

 

 

 

 

On l’a espéré tout le printemps, il n’est arrivé qu’à l’été mais cette fois il est bien là : le soleil !

 

On le dit bon pour le moral, bon pour le corps en général, mais comme pour tout… avec modération !

 

Quand les températures grimpent, les organismes commencent à souffrir de ce dont ils avaient tant besoin pour se requinquer après l’hiver.

 

Les enfants en bas âge et les personnes âgées ou fragilisées par une maladie seront bien sûr les plus affectées par ces climats extrêmes, mais tous, jeunes, travailleurs, sportifs… devront prendre des mesures pour se préserver des effets de cette chaleur inhabituelle.

 

Quelques règles simples et de bon sens :







 

SAVOIR SE PROTEGER ET SE MENAGER

 

 

Lorsque les températures deviennent difficilement supportables, limitez autant que possibles vos sorties, notamment aux heures les plus chaudes de la journée.

 

Si vous devez sortir, pensez à vous protéger du soleil et de la chaleur en portant des vêtements légers, amples, de préférence clairs et favorisant l’évaporation (tissus naturels).

 

N’oubliez pas de protéger votre tête, même si vous chercherez à privilégier davantage les trottoirs ou allées ombragées.

 

S’il vous est difficile de maintenir fraîche votre habitation, ou que vous teniez à sortir de chez vous, essayez de profiter quelques heures de la climatisation de certains magasins pour regorger votre organisme d’une fraîcheur énergisante… c’est toujours bon à prendre !

 

Les salles de cinéma sont (en principe) climatisées… une bonne occasion de s’offrir un petit plaisir reposant pour l’organisme, en profitant des salles obscures pendant l’été.

 

Limitez vos activités physiques et sportives, surtout si vous n’y êtes pas habitués, et pratiquez celles-ci de préférence en début de matinée ou en fin d’après-midi, voire en soirée.

 

Si vos obligations professionnelles ou familiales vous contraignent toute l’année à être plutôt sédentaires, les fortes chaleurs estivales ne sont pas vraiment indiquées pour « rattraper » le temps perdu en vous lançant dans des activités physiques tous azimuts !

 

Quoi qu’il en soit, consultez toujours votre médecin avant de reprendre une activité physique (cf. « Les 10 règles d’or à l’usage du sportif » dans l’onglet : LA MORT SUBITE DU SPORTIF).

 



 

SAVOIR SE RAFRAICHIR

 

Aérez votre habitation autant qu’il est possible la nuit et le matin de bonne heure, afin de rafraîchir au maximum entre deux vagues de chaleur, et pour faciliter la récupération de l’organisme lors du sommeil.

 

Le jour, fermez les volets, stores et rideaux des façades exposées au soleil. Maintenez les fenêtres fermées tant que la température intérieure est inférieure à celle du dehors.

 

En tant que de besoin, actionner les ventilateurs et climatiseurs si vous en disposez.

 

Limitez autant que possible l’usage des appareils électriques diffusant de la chaleur : Four (préférez les préparations froides, meilleures pour l’organisme en ces périodes), fer à repasser (plutôt le matin à la fraîche !), lave-vaisselle et lave-linge (moindre consommation de nuit), l’ordinateur qui reste en marche toute la journée, le téléviseur qui diffuse alors que personne ne regarde, les lumières qu’on laisse allumées sans raison… à ce sujet, préférez les ampoules basse consommation qui diffusent moins de chaleur : en plus vous ferez des économies ! C’est bon pour la planète, c’est bon pour votre santé, et pour votre portefeuille.

 

Même si vous avez l’impression qu’à peine sorti(e) de la douche, vous avez aussi chaud qu’avant, il est important de se rafraîchir plusieurs fois par jours, d’autant qu’en période de forte chaleur la sudation est naturellement plus importante pour permettre au corps de réguler sa température.

 

Se laver régulièrement permet ainsi de maintenir une bonne hygiène, tout en contribuant au rafraichissement du corps.

 

Les douches sont plus économiques, mais vous pouvez aussi préférer rester plus longuement dans un bain frais (surtout pour les enfants)…

 

Chez les plus jeunes, notamment les nourrissons, l’usage très régulier d’un brumisateur (pulvérisateur d’eau en fines gouttelettes) est particulièrement conseillé entre deux bains, lors de promenades ou en voiture.

 

Pour les plus grands, pensez à vous rafraîchir régulièrement le visage et les avant-bras, faute de pouvoir faire plus.

 

Evitez autant que possible de rester exposé derrière une baie vitrée, et si vous travaillez en extérieur faites des poses fréquentes, hydratez-vous au maximum et évitez si possible les travaux isolés.

 

Il est important en effet d’adapter au mieux les travaux à réaliser en fonction de la pénibilité, de la nécessité et du personnel (âge, maladies connues, handicaps…), en aménageant le temps de travail plus tôt le matin, en effectuant des rotations de personnel quand le travail et les effectifs le permettent, et en améliorant les conditions d’exposition au soleil et d’hydratation.

 

 

 

SAVOIR S’HYDRATER

 

 

La règle d’or : « N’attendez pas d’avoir soif pour boire ! »

 

Afin de compenser la forte déperdition d’eau par l’effet de la sudation (principale thermorégulation de notre organisme), il nous faut boire plus que d’ordinaire : pas moins d’1,5 litre d’eau par jour (sauf contre-indication médicale), en plus d’une alimentation riche en eau !

 

On évitera les boissons alcoolisées : Même fraîches, elles peuvent être particulièrement délétères pour les organismes déjà affaiblis en période de canicule. L’alcool limite les capacités de défense du corps humain et favorise la déshydratation.

 

On évitera aussi le café, le thé et les sodas (boissons diurétiques), pour privilégier les boissons peu sucrées, éventuellement à base de jus de fruits.

Votre alimentation pourra compléter utilement vos efforts d’hydratation. Pratiquement tous les aliments contiennent de l’eau. On pensera d’abord fruits et légumes : oranges, tomates, melons, pastèques, courgettes… qui contiennent plus de 80 % d’eau, mais aussi les laitages : fromage blanc, yaourts, laits, qui varient entre 75 à 90 % d’eau.

On peut même trouver de l’eau dans les aliments les plus inattendus : viandes, poissons, œufs (près de 70 % d’eau)… même le riz ou les pâtes arrivent à contenir jusqu’à 70 % d’eau après cuisson !

 

On mangera sainement, mais léger ! (et ça c’est ma nutritionniste qui le dit…)

 

En période de forte chaleur, vous pouvez aussi vous offrir un petit plaisir avec les sorbets qui sont réalisés rappelons-le d’eau, de fruits et de sucre.

 

Le sorbet sera plus désaltérant que les glaces, faites à base de jaune d’œuf, de crème ou de lait.



 

 



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Pour en savoir plus…

 

En 2003, un épisode caniculaire exceptionnel a entraîné une surmortalité de près de 15000 personnes.

 

Depuis, un Plan National Canicule renouvelé annuellement vise à prévenir et à limiter les effets sanitaires y relatifs en associant les Collectivités territoriales aux actions de l’Etat, en portant une attention toute particulière aux populations dites à risque.

 

En cas de canicule en effet, l’organisme est soumis à rude épreuve et nul n’est à l’abri d’un « coup de chaleur »…

 

La chaleur extrême peut être aussi à l’origine de complications de maladies préexistantes, ou incompatibles avec la prise de certains médicaments.

 

Les personnes souffrant d’une maladie chronique et prenant un traitement de longue durée devront se rapprocher de leur médecin traitant pour s’assurer de sa compatibilité avec ces températures élevées, et au besoin l’adapter en conséquence.

 

Pour ces mêmes raisons, toute automédication est à proscrire durant ces périodes. Demandez conseil à votre médecin, ou votre pharmacien.

 

Les personnes fragiles, notamment les personnes âgées, malades ou handicapées, isolées de leur famille peuvent se faire recenser sur un listing spécifique auprès de leur commune : il en existe dans toutes les mairies !

 

Pendant ces épisodes de fortes chaleurs, les familles devront contacter quotidiennement leurs proches les plus vulnérables et ne pas hésiter à alerter les municipalités en cas de besoin (les personnes vulnérables n’auront pas forcément le réflexe de le faire, ni l’envie de « déranger »…).

 

La solidarité se joue aussi entre voisins. Si dans votre entourage vous avez connaissance de personnes fragiles, n’hésitez pas à leur venir en aide. Il faut parfois peu de chose pour être utile : Aller chercher une baguette de pain, faire quelques courses (les personnes vulnérables ne sont généralement pas motorisées)…

 

La chaleur devient particulièrement insupportable pour l’organisme lorsque les températures élevées durent plusieurs jours, surtout lorsqu’elles ne baissent pas suffisamment la nuit pour permettre une bonne récupération (nuit trop chaude = sommeil de mauvaise qualité, endormissement difficile, réveils fréquents, nuit courte…).

 

Une forte humidité ou une absence totale de vent augmentent considérablement la pénibilité.

 

Dans les grandes villes, les gaz d’échappement peuvent élever la température de plusieurs degrés, notamment aux heures de grande circulation. S’ajoutent alors les incidences directement liées à la pollution de l’air, et susceptibles de fragiliser encore davantage les personnes souffrant de difficultés respiratoires.

 



RECONNAITRE
LES PATHOLOGIES LIEES A LA CHALEUR

 

 



Pour lutter contre les fortes chaleurs, le corps humain va principalement réagir par dilatation des vaisseaux sanguins et par une sudation plus intense.

 

Lorsque l’organisme n’arrive plus à maintenir une température corporelle proche des 37° C, que les fluides ou sels corporels ne sont plus équilibrés, plusieurs pathologies, plus ou moins sévères, peuvent survenir :

 

Les crampes de chaleur 

 

Ce sont des crampes musculaires apparaissant principalement lors d’activités physiques intenses.

 

Elles imposent l’arrêt immédiat de l’activité concernée, avec mise au repos de la personne dans un endroit frais et aéré.

 

Hydratez-vous régulièrement (eau, jus de fruits, boissons énergisantes…). Evitez toute reprise d’activité physique le jour même, et demandez un avis médical si les crampes ne cessent pas après une heure au repos.

 

L’épuisement

 

Après plusieurs jours de forte chaleur et de transpiration abondante, la personne présente un état de faiblesse inhabituel, une fatigue aigüe assortie d’étourdissements. Malgré la fatigue, son sommeil est difficile ou agité.

 

Comme pour les crampes de chaleur, il faudra placer la victime dans un endroit frais et l’hydrater.

 

Si dans l’heure qui suit, les symptômes persistent, ou s’aggravent, un avis médical s’impose.

 

L’insolation

 

L’insolation n’est pas forcément liée à la chaleur elle-même, mais à l’effet du soleil sur la tête non protégée. Elle peut donc se produire même en dehors d’un épisode caniculaire.

 

Après une exposition prolongée au soleil, la victime se plaint de céphalées violentes. On peut observer des nausées, une forte poussée de fièvre et un état de somnolence pouvant aller jusqu’à la perte de connaissance.

 

Dans cette situation, il faut placer la victime dans un endroit frais, aéré, puis la refroidir par tous moyens : l’asperger d’eau froide ou la recouvrir de linges mouillés, la ventiler (ventilateur électrique, éventail, carton…). Si elle est consciente, on peut lui donner une douche froide ou un bain.

 

Dans tous les cas, il faudra obtenir un avis médical, et alerter les secours sans tarder en cas de perte de connaissance (15, 18, 112).

 

Le coup de chaleur

 

Le coup de chaleur est une URGENCE MEDICALE survenant lorsque l’organisme ne parvient plus à réguler la température corporelle.

 

Cette dernière augmente de manière alarmante, pouvant excéder 40° C.

 

La peau est chaude, rouge et le plus souvent sèche.

 

La victime peut se plaindre de céphalées sévères, être confuse ou perdre connaissance. On observe parfois des crises convulsives y associées.

 

L’appel des secours doit être effectué sans tarder (15, 18, 112).

 

Placer la victime dans un endroit frais, aéré, la déshabiller puis la refroidir par tous moyens : l’asperger d’eau froide ou la recouvrir de linges mouillés et la ventiler (ventilateur électrique, éventail, carton…). Si elle est consciente, on peut lui donner une douche froide ou un bain, utiliser des packs de glace.

 

Ne jamais administrer de médicaments sans y avoir été expressément autorisé par le médecin régulateur du SAMU Centre 15, ou par le médecin appelé à intervenir sur les lieux du malaise.

 

Résumons :

 

En cas de fortes chaleurs, si vous ressentez l’un des symptômes suivants, ou si vous constatez qu’une personne autour de vous présente un ou plusieurs de ces symptômes :

 

Etat de faiblesse, somnolence, étourdissements, vertiges, nausées, vomissements, troubles de la conscience, fièvre élevée, maux de tête sévères, perte de connaissance, crises convulsives.

 

alertez les secours pour obtenir un avis médical, il s’agit peut-être d’une urgence vitale !

 

 



VOIR EGALEMENT :

 

http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1028.pdf

 

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AVIS AUX LECTEURS

 

 Le secourisme évolue au gré des réformes et des recommandations nationales du ministère de l'Intérieur, européennes (ERC) et internationales (ILCOR), tant pour simplifier son apprentissage au plus grand nombre, que pour améliorer la technique et son efficacité pour les victimes jusqu'à leur prise en charge par les équipes de secours spécialisées.

 

Les dernières recommandations officielles,  référencées par  le Ministère de l'Intérieur (Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion de Crise) quant à l'unité d'enseignement Prévention et Secours Civiques de niveau 1 (PSC1) et les Premiers Secours en Equipe de niveau 1 et 2 datent de décembre 2021.

 

En ce qui concerne le Sauvetage Secourisme du Travail, les dernières modifications techniques de l'Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) remontent à juillet 2022 : Guide des données techniques et conduites à tenir (Version V4.07/2022).

 

Les documents officiels y relatifs sont téléchargeables dans l'onglet intitulé :"LES RECOMMANDATIONS OFFICIELLES EN MATIERE DE SECOURISME", situé en marge de gauche du présent site. 

 

Dès lors, soyez attentifs aux dates auxquelles ont été réalisées les prises de vues (photos et vidéos), certaines pratiques évoluant au gré des réformes en la matière.

  

RB 

 

Nombreux sont les organismes, publics, associatifs ou privés chargés d’assurer votre protection au quotidien.

 

Professionnels, volontaires ou bénévoles, tous ont en commun de consacrer une partie de leur vie à sauver celle d’autrui.

 

Ne sont évoqués ici que les acteurs de la prévention, de la formation et de l'intervention pré-hospitalière, même s'il va de soi que la "chaîne des secours" comprend aussi l'ensemble du personnel hospitalier dans une continuité indispensable (de nombreux sites spécialisés évoquent les professions y afférentes). 

 

 

En cliquant sur les logos ci-dessous, vous accèderez à un film vous permettant de découvrir une partie des nombreuses activités propres à ces organismes ou métiers de l’urgence.

 

Pour accéder aux sites Internet de ces organismes et en connaître davantage encore, rendez-vous en page "LIENS UTILES".

 

 (Vous êtes vous-même acteur du secours à personne ? N’hésitez pas à me contacter pour proposer, le cas échéant, une vidéo vous paraissant plus représentative, ou plus actualisée de votre activité !)

 

 RB

 

 

 



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Ici, avec des formateurs de la Croix-Rouge Française, mais de nombreux organismes agréés par l'INRS forment au SST...

 

 

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